Poirier Beurré Giffard
Cette variété a été découverte en 1825 par l’agriculteur Nicolas Giffard, sous forme d’un sauvageon (semis spontané) dans la région de La Garenne Saint-Nicolas près d’Angers (Maine-et-Loire). Elle a été décrite pour la première fois en 184 ...› Description détaillée
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Cette variété a été découverte en 1825 par l’agriculteur Nicolas Giffard, sous forme d’un sauvageon (semis spontané) dans la région de La Garenne Saint-Nicolas près d’Angers (Maine-et-Loire). Elle a été décrite pour la première fois en 1840 par M. Millet, ancien président du Comice agricole.
La pollinisation peut être assurée par : Guyot, Williams, Louise Bonne d'Avranches.
Le poirier apprécie une exposition au soleil (sud-est ou sud-ouest).
Le Poirier n'aime pas les terrains secs ou humides et a besoin de terres riches pour pouvoir produire des fruits de bonne tenue.
Exigeant de nature, cet arbre fruitier a une préférence pour les terrains argilo-sableux riches en humus, profonds et fraîs.
Attention, le Poirier ne se plaît pas dans les sols trop calcaires ou trop argileux à moins de respecter les conseils suivants : pour les terres très calcaires, un apport très important en humus et en tourbe est nécessaire. Pour les terres compactes (argileuse), on peut amender avec de la marne, de la chaux et de l' humus.
La plantation est sans doute l'opération la plus importante pour le succès de la culture du poirier :
1. Creusez votre trou de plantation. Prévoyez 80 cm de côté sur autant de profondeur.
2. Labourez le fond du trou pour décompacter la terre et épandez un engrais organique (type Corne broyée) pour favoriser la reprise. Si la terre extraite est de mauvaise qualité (calcaire ou argileuse), changez-la par une bonne terre de jardin ou du terreau de plantation et apportez un amendement : tourbe (sol calcaire), sable (sol argileux), terreau, etc.
3. Remplissez le trou en émiettant bien la terre pour qu’elle glisse entre les racines. Evitez les poches d’air. Tassez régulièrement avec le pied. Formez autour du tronc une cuvette avec le surplus de terre. Arrosez abondamment même si le sol est humide.
Attention : pour que les fleurs soient fécondées et produisent des fruits, les poiriers ont besoin du pollen d’une autre variété ; il vous faudra donc installer un deuxième poirier compatible dans un rayon d’environ 50 mètres. La variété ‘Louise Bonne d'Avranche’ est une excellente pollinisatrice, ainsi que ‘Conférence’ ou ‘Doyenné du Comice’.
La Taille Afin de stimuler l’apparition de belles et nombreuses poires, il est important de pratiquer une taille de fructification avant la reprise de la végétation. Il faut savoir qu’une branche ayant déjà donné des fruits n’en produira plus. De plus tous les 4-5 ans, élaguez-le poirier en fin d’automne pour accentuer la fructification et ralentir le vieillissement.
L'Arrosage : sécheresse demande une surveillance très attentive, même sur des arbres ne présentant aucun signe extérieur. En cas de sécheresse prolongée, arroser de mai à août.
Nourriture :
Évitez l’apport d’engrais la première année ; faire ensuite un apport annuel en février.
Traitements :
Pour éliminer la plupart des prédateurs, appliquez un traitement d’hiver. A base d’huiles, il élimine les parasites installés dans les creux de l'écorce. Diluez-le soigneusement et n'augmentez jamais les doses indiquées. La pulvérisation s'opère en décembre puis en février, avec un dosage plus léger. Au printemps installez des pièges à phéromones qui attireront et piègeront les carpocapses.
Pour supprimer les mauvaises herbes, biner légèrement autour des arbres.
La poire ne mûrit pas de façon satisfaisante sur l'arbre tout comme la banane, on la cueille donc à peine mûre. Si la poire est cueillie trop tard, sa chair devient sablonneuse, granuleuse.
Pour conserver la poire il faut un endroit réfrigérés (4°C) où elle termine de mûrir. L'amidon se transforme alors en sucre et le fruit reste ferme avec une texture lisse, tendre et agréable.